CIRQUE : 13 élèves du LP Tony Garnier ont assisté à la représentation du spectacle "Ombres Portées" au Théâtre des Célestins
Projet Région AURA « D’un horizon à l’autre, l’empreinte de nos gestes »
Financement Pass Région, part collective du Pass Culture, LP Tony Garnier
Mercredi 19 mars 2025, 13 élèves volontaires du LP Tony Garnier ont assisté au spectacle de cirque « Ombres portées » de Raphaëlle BOITEL, au Théâtre des Célestins de Lyon (Place des Célestins 69002 Lyon).
https://www.theatredescelestins.com/fr/programmation/2024-2025/grande-salle/ombres-portees
Présentation : Avec la technicité du cirque et la grâce qu’elle avait déjà déployées dans « La Chute des anges », Raphaëlle BOITEL fouille les secrets de famille et libère la parole. Une plongée dans l’indicible qui façonne notre rapport aux autres. Notre rapport à soi.
Au commencement, K fait un rêve obsédant qui va déchirer sa famille. La circassienne Raphaëlle BOITEL, inspirée par l’univers du cinéma de David LYNCH, Alfred HITCHCOCK, Fritz LANG ou Thomas VINTERBERG, ne convoque pas tout le monde à table comme dans « Festen ». Ce sont les corps qui parlent.
Projetés dans les airs, ils se contorsionnent et cherchent l’équilibre avec les acrobaties. Les mots aussi soutiennent l’expression de ces non-dits portés par six interprètes. Arthur Bison signe la composition musicale et Tristan Baudoin la lumière de ce spectacle magnifiquement dessiné par les clairs-obscurs.
Avec cette équipe, Raphaëlle BOITEL crée un travail visuel à couper le souffle. Dans cet écrin, elle fait apparaitre des spectres, réfléchit à la construction de l’identité, à la fragilité, à la culpabilité et au courage. Avec une dramaturgie limpide, elle plonge le public dans une poésie kafkaïenne.
Cesser de se voiler la face, explorer les ombres permet de retrouver la lumière dans ce spectacle qui dit aussi la drôlerie de la nature humaine. Théâtre, danse et cirque se mêlent pour mieux révéler la beauté de celles et ceux qui luttent pour exister.
Le spectacle n'a pas laissé les élèves indifférents, ils ont été émus par la force du poids des secrets intra-familiaux et ont été impressionnés par la manière dont le corps des artistes circassiens faisait passer des émotions par le langage non verbal.