Danse : 14 élèves du LP Tony Garnier ont assisté à la représentation de "Carmen" crée et mis en scène par Abou LAGRAA et interprété par le ballet de l’Opéra de Tunis, à la Maison de la Danse de Lyon
Dans projet Région AURA « D’un horizon à l’autre : l’empreinte de nos gestes »
Financement Pass Région, part collective du Pass Culture, LP Tony Garnier
Mardi 18 février, les élèves de TB ICCER et des élèves volontaires ont assisté à la 1ère présentation à Lyon du spectacle de danse « CARMEN » crée et mis en scène par Abou LAGRAA et interprété par le ballet de l’Opéra de Tunis, à la Maison de la Danse, en présence du Consul Général de Tunisie Nader Bousrih.
Pour les préparer à cette représentation, les élèves avaient participé en amont à deux temps :
- Une lecture dessinée d'extraits de l’œuvre de Prosper MERIMEE, proposée par Efix et Laurence LANNIC. (Proposition donc ont bénéficié plusieurs classes de l'établissement : les TB ICCER, 1B TGT, 1CAP MIN, 2CAP MIS et TB TGT)
- Une vidéo conférence animée par Olivier CHERVIN (Responsable de la pédagogie, des conférences chez Maison de la Danse), en présence de Manon RODOT (Attachée aux relations avec les publics) autour des interprétations et réinterprétations de Carmen dans la danse à la Maison de la Danse. (Vidéo conférence proposée aux élèves de TB ICCER mais aussi aux 1 B TGT en prolongement de l'étude de la Nouvelle de Mérimée pour les 1 B TGT)
https://maisondeladanse.com/programmation/saison2024-2025/carmen
Propos : Abou LAGRAA crée pour le Ballet de l’Opéra de Tunis une version éclatante de Carmen où les hommes et les femmes sont libres et égaux ! Révélé il y a vingt-cinq ans à la Maison de la danse, installé depuis 2018 dans une chapelle désacralisée à Annonay, Abou LAGRAA ne cesse d’enflammer le public avec sa gestuelle fluide et sensuelle, mêlant généreusement hip hop et contemporain. Pour sa nouvelle création Carmen, il s’inspire de l’opéra de Georges Bizet et réunit treize jeunes interprètes du Ballet de l’Opéra de Tunis dans le cadre d’un pont culturel méditerranéen franco-tunisien. Au cœur d’une scénographie poétique et très épurée, nimbée de ses origines orientales, il réinvente une Carmen refusant sa mort, incarnée à la fois par des hommes et des femmes qu’il veut égaux et solidaires, épris du même désir de liberté. Lyrique et somptueuse, la danse est emmenée par ce jeune ballet qui fait jaillir avec fougue et sensualité les figures plurielles du chef d’œuvre de Bizet, dont seront célébrés en 2025 les 150 ans de sa mort.